Saturday, 28 July 2012
Wednesday, 25 July 2012
GUEST WRITER: HAMZA GUELMOUSS
J'ai choisi l'invité de ce mois, Hamza Guelmouss, par ce que j'adore son style et sa manière d'être et que, grâce à lui, ma TL est nettement plus élégante et chic. Merci encore Hamza!
J’ai longtemps été
condamné, comme la plupart de vous, condamné à vivre et à me plier aux normes,
je n’ai jamais osé penser qu’un jour je serai libre, jamais osé me dire qu’un
jour viendra et que je serai maitre de moi-même, que je pourrai sentir mes cheveux
voler derrière ma tête, me mettre nu dans une plage bondée, leur dire que je
les emmerde avec tout le respect que je ne devais et que je ne dois à personne,
m’écrouler devant leurs yeux après avoir embrassé tes lèvres fiévreuses, courir
simplement, banalement. Courir après mon bonheur. Je n’ai jamais osé penser que
ce jour naitra jusqu’à ce vendredi, où j’ai aperçu tes Louboutins perchés et la
simplicité que tu avais comme don à toujours savoir avec quoi ça ira, à me
déchiffrer du regard, à savoir qu’une paire de talons hauts ne faisait pas
d’une femme une vraie, tu savais marier les couleurs et les formes, assortir
tes sentiments à ton pantalon destroy, me faire tomber dans le bitume juste en
secouant ta chevelure décoiffée. Ce jour où je t’ai vu et où tu ne portais que
cette chemise ample kaki laissant entrevoir la dentelle de ta lingerie, et une
mini jupe en cuir dessinant proprement ta ligne parfaite n’était pas qu’un
simple jour, ou l’on croise une fade blondasse avec un accent merdique. Cette
journée ne peut être décrite avec des mots. Tout a changé l’instant où j’ai
croisé ces yeux bleus rock’n’rollement maquillés et tellement ternes, tu m’as
regardé et tu as tourné la tête, tes cheveux blonds n’ont pas lâché prise et
m’ont interpellé. Je m’étais assis près de toi, et nous contemplions cette
plage déserte ensemble, en parfaite osmose avec ton parfum Rock Princess qui a
rempli mes poumons de bonheur et qui épousait Allure Sport que je mettais le
moment où tu as plongé tes yeux dans les miens, posé tes lèvres sur les miennes
et que tu m’as lancé après m’avoir embrassé sauvagement le plus insignifiant
possible «who gives a fuck».
Tuesday, 24 July 2012
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